Le Klaxon #10 [jan 23]
Petit frère de notre « Heure de la Sirène« , le « Klaxon » viens chaque mois avertir sur les avancées de la marchandisation des associations, des investissements à impact social mais aussi sur les contre-feux proposés par les associations.
Newsletter de notre tout récent Observatoire citoyen de la marchandisation des associations et des investissements à impact social (OCMA & IIS), retrouvez les premiers numéros ci dessous.
N’hésitez pas à transmettre vos informations sur le sujet ou à demander votre inscription pour la recevoir auprès de : marianne[arobase]associations-citoyennes.net
Marianne, ne vois-tu rien venir ? Cette feuille vous tiendra régulièrement informés de mes observations, rencontres, actualités autour de la marchandisation et de la financiarisation de l’action associative via les investissements à impact social. Elle deviendra petit à petit la newsletter de l’observatoire de la marchandisation des associations en accueillant vos textes. N’hésitez pas pas à me faire des suggestions, me signaler vos infos et à enrichir cette lettre par vos contributions, textes, témoignages, réactions…
#10 – Janvier 2023 : Sortie du premier rapport de l’observatoire
« L’association marchandisée », sera le titre du premier rapport de l’Observatoire citoyen de la marchandisation des associations (OCMA). Il sortira le 17 février prochain et nous vous invitons ce jour-là à sa présentation à 11h dans les locaux du Collectif des associations citoyennes (108 rue Saint-Maur, Paris 11). Nous avons ouvert les colonnes de la postface de ce rapport à quelques textes de réflexion et, avant la sortie du rapport, nous vous présentons (en avant-première !) le texte de Jean-Michel Lucas, membre fondateur du laboratoire de transition vers les droits culturels. Il nous donne à voir le contrat à impact social au prisme des droits humains fondamentaux.
[Infos et détails pour la présentation officielle le 17/02 ICI]
Le contrat à impact social : erreur et faute
Par Jean-Michel Lucas, membre fondateur du laboratoire de transition vers les droits culturels
Les Contrats à impact social (CIS) sont une « bonne » idée, en tout cas pour des gestionnaires de fonds publics dont la seule préoccupation est de dépenser « efficacement » l’argent du contribuable. Rappelons l’argument dans sa simplicité : lorsque le responsable public est confronté à une situation sociale qu’il ne sait pas régler avec ses méthodes habituelles, il lui faut innover. Or, il n’est pas facile de mobiliser de l’argent public pour engager des actions nouvelles dont on ne sait pas vraiment si elles résoudront le problème. Le gestionnaire serait vite accusé de gaspiller l’argent du contribuable si l’action était sans efficacité. …